Selon le Comité interprofessionnel des vins de Champagne, le millésime « est un outil de valorisation.
La demande est toujours forte mais le vignoble champenois n'est pas extensible, la croissance ne peut donc se faire que dans le haut de gamme ».
Une cuvée millésimée se vend en moyenne 30 à 40 % plus cher que le brut et beaucoup plus dans le cas des cuvées de prestige.
La tentation est donc forte de millésimer même quand l'année ne le mérite pas vraiment.
Entre 1945 et 2004, la Champagne a millésimé 46 fois.
Or, millésimé n'est pas une démarche sans risque, car selon Olivier Krug « un millésime est une figure libre par rapport à un brut.
Il réflète le climat d'une année, c'est une personnalité, un caractère ».
Pour Benoît Gouez de chez Moët & Chandon, « élaborer un millésime, c'est bousculer les codes d'une maison ».